La Bête du Gévaudan, terrorisant la région entre 1764 et 1767, a été le sujet de nombreuses discussions et débats. Les attaques de loups, provoquant la mort de plusieurs personnes, ont laissé les habitants de cette région du Gévaudan, principalement dans l'actuelle Lozère, dans la crainte et l'incertitude. Des récits évoquent la possibilité de plusieurs loups de grande taille responsables des attaques, mais le mystère entourant cette bête reste intact.
La Bête des Cévennes, quant à elle, a semé la terreur entre 1809 et 1816, principalement dans les confins des départements du Gard, de la Lozère et de l'Ardèche. Malgré les efforts des autorités et des chasseurs, cette bête a réussi à éviter toute capture, laissant derrière elle plusieurs victimes et une énigme non résolue.
Un événement tragique, datant de 1814 à Plaveysset, où une femme a été dévorée par des loups dans son propre jardin, demeure un sombre souvenir de cette période tumultueuse. Cet événement, bien que localisé, a peut-être influencé les récits et la mémoire collective des régions environnantes.
Certains se demandent si cet événement aurait pu inspirer des œuvres littéraires célèbres, notamment "La chèvre de Monsieur Seguin" d'Alphonse Daudet. Le grand-père de l'écrivain étant originaire de Concoules (12 km de Plaveysset), des spéculations surgissent quant à une éventuelle influence sur les récits de l'auteur.
Ces histoires des Bêtes du Gévaudan et des Cévennes restent des chapitres mystérieux dans l'histoire de ces régions françaises, laissant derrière elles des légendes et des interrogations qui continuent de fasciner et d'intriguer jusqu'à ce jour.
Nous, au mas Castagnere, à Plaveysset, nous sommes fiers de la tête de loup sculptée sur le linteau d’un des bâtiments construit à cette époque…
www.castagnere.com